C’est le genre de vélo aussi lourd que tristement ordinaire qu’un français sur deux possède dans son garage. Le genre de vélo qui, par son seul poids et malgré l’appellation VTT, a dégoûté à vie un français sur deux de la pratique de la bicyclette. C’est aussi le genre de vélo qui n’a jamais vu l’ombre d’un pet de graisse depuis sa sortie d’usine. Mais c’est le genre de vélo que possédait mon pote Christophe dans son garage. Jusqu’à cet après-midi en tout cas puisqu’il m’a fait don de son enclume.
Lavage, nettoyage, paille-de-ferrage et le voilà brillant de mille feux.
Une fois briqué, à la faveur d’un shooting improvisé dans les ocres (il n’y a pas un kilomètre de chez moi à ce spot coloré, la maréchaussée ne pouvait rien me dire côté périmètre de sécurité... en revanche, pas question d'abîmer le décor avec des pneus à crampons, le Colorado provençal reste un site fragile !), j’ai commencé à lui trouver du charme. C'est un vélo de femme mais comme je n'avais pas de femme sous la main, c'est moi qui m'y suis collé (avec mon fils, ravi de faire ses premières armes comme photographe). Même si, comme me le rappelle mon cycliste de frère, cela fait longtemps qu'on ne dit plus vélo "de femme" mais "à cadre ouvert" ou, dans mon cas, "semi ouvert". C'est moins machiste et plus technique. Au temps pour moi.
Notons cette particularité : ce Gitane Savane est équipé d’un pédalier à plateaux... ovales. Une solution technique qui présenteraient plein d'avantages dont je n'ai pas bien saisi toutes les subtilités par rapport à un modèle ordinairement rond.
Qu’en ferai-je ? Aucune idée.
Pour l’heure, il me permettra sans doute de me faire les mollets dans les chemins alentour. Puis, une fois déconfiné, j’en ferai probablement don à une association d’aide aux migrants, friands de ce genre de véhicule pour aller d’un point à un autre en attendant l’obtention du permis (de séjour d’abord, de conduire ensuite).
Avant qu’il ne poursuive sa vie de mal-aimé dans quelque sombre garage jusqu’à ce qu’un confiné du futur ne lui redonne vie etc...
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Lavage, nettoyage, paille-de-ferrage et le voilà brillant de mille feux.
Une fois briqué, à la faveur d’un shooting improvisé dans les ocres (il n’y a pas un kilomètre de chez moi à ce spot coloré, la maréchaussée ne pouvait rien me dire côté périmètre de sécurité... en revanche, pas question d'abîmer le décor avec des pneus à crampons, le Colorado provençal reste un site fragile !), j’ai commencé à lui trouver du charme. C'est un vélo de femme mais comme je n'avais pas de femme sous la main, c'est moi qui m'y suis collé (avec mon fils, ravi de faire ses premières armes comme photographe). Même si, comme me le rappelle mon cycliste de frère, cela fait longtemps qu'on ne dit plus vélo "de femme" mais "à cadre ouvert" ou, dans mon cas, "semi ouvert". C'est moins machiste et plus technique. Au temps pour moi.
Notons cette particularité : ce Gitane Savane est équipé d’un pédalier à plateaux... ovales. Une solution technique qui présenteraient plein d'avantages dont je n'ai pas bien saisi toutes les subtilités par rapport à un modèle ordinairement rond.
Qu’en ferai-je ? Aucune idée.
Pour l’heure, il me permettra sans doute de me faire les mollets dans les chemins alentour. Puis, une fois déconfiné, j’en ferai probablement don à une association d’aide aux migrants, friands de ce genre de véhicule pour aller d’un point à un autre en attendant l’obtention du permis (de séjour d’abord, de conduire ensuite).
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