Jaffar a écrit: (...)
Sinon je n'ai toujours pas compris la différence entre un demi-course et une randonneuse
Déjà, c'est une question de qualité de tubes : une randonneuse c'est au moins 3 tubes légers de qualité (et pas des tubes style 103, 1020, 2040 et autres inventions marketing pour ne pas dire "chauffage central"...)
ça commence au Durifort et on trouve ensuite les tubes Rubis, Reynolds, Vitus, et d'autres plus confidentiels comme Camus ou l'acier aviation.
Bien sûr, cette notion a évolué au cours du temps, avant-guerre, les cadres étaient plus lourds, comme les périphériques.
Les périphériques sont en métal léger (les jantes pouvaient être en bois et les pédaliers en acier avant-guerre) : pédaliers, jantes, puis au fil du temps cintres, tiges de selle, dérailleurs, etc...
La véritable randonneuse d'avant-guerre est extrêmement rare et se limite quasiment aux machines des concours techniques qui ont justement fortement contribué à faire apparaître cette notion, très particulière à la France.
Une randonneuse permet de faire de longues randonnées dans les meilleures conditions de confort et de rendement, d'où la nécessité d'un cadre léger et rigide et de pièces tournantes aussi légères que possible.
Dans les annonces, 90% des "randonneuses" sont des routiers (roues de 650) ou des demi-course (roues de 700 sauf les modèles junior), bien lourds, bien patauds, au rendement fort moyen.
Les randonneuses de série sont assez rares, ça commence au CT3 Motobécane pour donner un exemple.
La randonneuse légère est une variété particulière qui peut se rapprocher du vélo de course, au niveau de la géométrie et des braquets, mais avec des pneus, des garde-boue, et la plupart du temps un éclairage.
A partir de 200 bornes dans la journée, on ne se pose plus la question de savoir si on les a couvertes sur un demi-course ou une randonneuse : c'est le corps qui donne la réponse
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