Du plus loin que je remonte à l’époque de mon enfance, il y avait des vélos. D’abord mon premier vrai, à six ans, un Pithioud à roues de 450, couvert de poussière et de rouille, d’un rouge grenat à moitié effacé, les pneus blancs, crouteux. Il m’emmenait me promener dans les allées de la ferme familiale, à longueur de journée, avec comme seul souci d’écraser le moins de crottes de poules possible. Je tournais en rond, mais ce n’était pas tourner en rond, c’était le début de la liberté, le mouvement, les défis, maints scénarios où la monture se changeait en voiture de police, en soucoupe volante, en tracteur…
Puis mon premier Peugeot blanc à damiers, taille enfant, roues de 650, remonté par ma sœur après redressement du cadre, pour mes douze ans. Le vélo des premières sorties sur route !
S’enchaînent ensuite une série de routiers à roues de 650, équipés tout en acier, auxquels je mettais un guidon course. Je les soignais peu, et ils me servaient de VTT (déjà très à la mode dans les années 85 à 90). Les séances de redressage des jantes à l’étau et au marteau se succédaient après être passé sur des chemins cassants. Il faut dire qu’à cette époque, les gens s’en débarrassaient volontiers pour succomber à la mode du VTT, et les décharges, où mes parents avaient leurs habitudes de récup quotidiennes, s’en remplissaient.
Nous étions subjugués par les trésors trouvés dans ces décharges à ciel ouvert (les déchetteries étaient encore loin!), et moi, j’étais émerveillé par ces vélos. Mon père avait récupéré une vieille randonneuse Alcyon noire, que j’ai faite mienne par la suite. Il ne subsiste de ce héritage paternel que la fourche avant que j’ai recyclée en pièce de secours pour le vélo d’une de mes nièces.
Et puis les remorques ! La première, construite avec l’aide d’un « pote », nous a servi pour faire les 400 coups. Son évolution était un utilitaire, avant de devenir un outil de randonnée : elle servait le concept de « tour à vélo », c’est-à-dire une grande randonnée pépère de 3 jours environ avec mes nièces et neveu, puis mon fils, avec tentes, et réchaud.
Mais le voyage à vélo était aussi solitaire : le Peugeot PX 60 déniché pour une poignée de cacahuètes dans un vide-greniers, chargé d’un sac de couchage et d’un sandwich, et c’était parti pour une virée de plusieurs jours, sans plan réel, au hasard des chemins : l’aventure en toute liberté !
Enfin le vélo pour moi, c’est aussi l’outil pour aller au boulot, pour alléger les contraintes du boulot, pourrais-je dire! Toujours avec un vieux vélo (Peugeot PX 10 modifié, randonneuses Doléac, Mercier…) car quel ennui ce serait d’avoir un vélo neuf sans rien à faire dessus !
Mon pécher mignon : partir d’un cadre nu et le remonter avec les pièces que je trouve à droite et à gauche. Je ne suis pas très regardant sur la conformité au catalogue, pourvu que l’engin me plaise et qu’il fonctionne !
Votre forum est une mine d’informations intéressantes. Après l’avoir régulièrement pratiqué, j’éprouve le désir d’y participer pour partager davantage les expériences et autres trucs et astuces.
Au plaisir de vous lire, en attendant de pouvoir vous montrer les quelques biclous quiencombrent transcendent mon garage !
Bon bout d’an et à bientôt !
Puis mon premier Peugeot blanc à damiers, taille enfant, roues de 650, remonté par ma sœur après redressement du cadre, pour mes douze ans. Le vélo des premières sorties sur route !
S’enchaînent ensuite une série de routiers à roues de 650, équipés tout en acier, auxquels je mettais un guidon course. Je les soignais peu, et ils me servaient de VTT (déjà très à la mode dans les années 85 à 90). Les séances de redressage des jantes à l’étau et au marteau se succédaient après être passé sur des chemins cassants. Il faut dire qu’à cette époque, les gens s’en débarrassaient volontiers pour succomber à la mode du VTT, et les décharges, où mes parents avaient leurs habitudes de récup quotidiennes, s’en remplissaient.
Nous étions subjugués par les trésors trouvés dans ces décharges à ciel ouvert (les déchetteries étaient encore loin!), et moi, j’étais émerveillé par ces vélos. Mon père avait récupéré une vieille randonneuse Alcyon noire, que j’ai faite mienne par la suite. Il ne subsiste de ce héritage paternel que la fourche avant que j’ai recyclée en pièce de secours pour le vélo d’une de mes nièces.
Et puis les remorques ! La première, construite avec l’aide d’un « pote », nous a servi pour faire les 400 coups. Son évolution était un utilitaire, avant de devenir un outil de randonnée : elle servait le concept de « tour à vélo », c’est-à-dire une grande randonnée pépère de 3 jours environ avec mes nièces et neveu, puis mon fils, avec tentes, et réchaud.
Mais le voyage à vélo était aussi solitaire : le Peugeot PX 60 déniché pour une poignée de cacahuètes dans un vide-greniers, chargé d’un sac de couchage et d’un sandwich, et c’était parti pour une virée de plusieurs jours, sans plan réel, au hasard des chemins : l’aventure en toute liberté !
Enfin le vélo pour moi, c’est aussi l’outil pour aller au boulot, pour alléger les contraintes du boulot, pourrais-je dire! Toujours avec un vieux vélo (Peugeot PX 10 modifié, randonneuses Doléac, Mercier…) car quel ennui ce serait d’avoir un vélo neuf sans rien à faire dessus !
Mon pécher mignon : partir d’un cadre nu et le remonter avec les pièces que je trouve à droite et à gauche. Je ne suis pas très regardant sur la conformité au catalogue, pourvu que l’engin me plaise et qu’il fonctionne !
Votre forum est une mine d’informations intéressantes. Après l’avoir régulièrement pratiqué, j’éprouve le désir d’y participer pour partager davantage les expériences et autres trucs et astuces.
Au plaisir de vous lire, en attendant de pouvoir vous montrer les quelques biclous qui
Bon bout d’an et à bientôt !