Me voici de retour
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Le voyage à Moulins s'est bien passé et nous a gratifié de superbes sites, comme ici au château de la Verrerie, non loin d'Aubigny-sur-Nère :
J'en ai tout de même été quitte pour quelques frayeurs causées par un freinage assez moyen : le tambour arrière n'est de toute façon qu'un ralentisseur, et les patins de freins efficaces sur les jantes en bois le sont beaucoup moins sur celles en dural
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La descente de Chavignol, peu avant Sancerre, tous freins et fesses serrés, s'est terminée les deux semelles au sol pour ne pas finir par me chier, ce qui aurait été un comble au pays du crottin
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Pour la descente de Sancerre vers Ménétréol, j'ai préféré descendre à pied
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La randonnée sur cette machine est assez sportive du fait qu'avant de passer le petit plateau, on hésite un peu car on sait qu'il faudra s'arrêter en haut de la côte pour repasser sur le grand : Moralité, hormis la grimpée à Sancerre qui s'est de toute façon terminée à pieds
, j'ai fait tout le voyage sur le plateau de 42, ne jouant que sur les pignons de 16, 19, et 24 équipant ma roue-libre.
Lors de la rando du grand parcours de Vélocipédia, je n'ai passé qu'une fois le petit plateau pour une bosse (très
) longue et (assez
) raide : Là, j'avais remis mes roues équipées de jantes en bois qui offraient un meilleur freinage, mais des dentures de roue-libre assez casse-pattes : 14,18,24. L'écart entre les dentures était trop grand.
Conséquence inattendue d'avoir grimpé la plupart des vallonnements "au train" sur le 42, les adducteurs de mes cuisses m'ont fait savoir qu'il y a longtemps que je ne les avais pas sollicités ainsi
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Mais pour le reste, la position s'est avérée tout à fait correcte et n'a causé aucune douleur. Moralité, je repartirai volontiers en voyage avec cette machine, avec les roues en bois, mais un nouveau rayonnage de la roue arrière et la roue-libre de 16-19-24.