Polisseuse sur pied d'atelier

Il y a quelque temps on avait ouvert une discussion sur le polissage, et je n'ai pas retrouvé le post initial, peut-être a-t-il disparu  dans la refonte du forum ? Je laisse au modérateur le soin de fusionner mon post avec l'autre.
J'avais indiqué que je ferais un rapport d'étape de l'utilisation de ma polisseuse HOLZMANN, que j'ai maintenant depuis plus d'un an.
J'avoue que j'en suis très content, car ça permet de dérouiller les pièces les plus atteintes et de polir l'aluminium sans me fatiguer plus que cela.
Les quelques désavantages sont l'encrassage rapide des disques et la projection de particules de tissu qui salissent vite l'atelier.
J'avais simplement posé la polisseuse sur mon établi, ce qui limitait un peu l'amplitude de travail. On pouvait en effet travailler sur des petites pièces, mais il restait peu de place en dessous des disques.
Pour mon anniversaire j'ai eu en cadeau le pied adapté à la polisseuse, que je n'ai pas encore fixé au sol car je dois voir à quelle distance du mur il est le plus fonctionnel (Et accessoirement pour éviter de trop salir le mur).
Le petit réceptacle situé sur le pied est destiné à la pâte à polir, j'aurais préfére une tablette parce qu'il risque vite de se remplir de fragments de tissus. Je vais tenter l'expérience avec un LEFOL. Je vous ferai part du résultat.

Salut Laurent

J'ai eu un pote polisseur, malheureusement décédé, chez qui j'ai pas mal trainé mes galoches.

Alors déjà, pour les projections de fibres engobées de pâte à polir, je me souviens qu'il y avait toujours un carton scotché au mur derrière les tourets pour éviter de pourrir celui-ci. Quand il était trop moucheté, il le changeait.

Pour l'écart vis-à-vis du mur, 60 centimètres devraient être suffisant pour avoir suffisamment de dégagement quand tu tiens une grande pièce à deux mains. Pour preuve ton garde-boue Lefol qu'il te faudra forcément dégager sur l'arrière tout en avançant le travail.

Pour éviter de remplir ton réceptacle rouge, tu coince un bout de cuir entre le moteur et le pied ; juste à le lever pour prendre la pâte, il retombe par son propre poids et sa souplesse fait office de "charnière". Achète un cartable d'écolier, t'en auras assez !!

Je mets le lien pour la discussion sur le polissage.

Denis91 a écrit:J'ai eu un pote polisseur [...] chez qui j'ai pas mal trainé mes galoches.

et depuis, tu marches en soulier vernis !?

Pour ma part, sauf si pluie, je polie dehors car dans l'atelier ça en fout partout sur un rayon de 2 mètres. Pas que de la projection de pâte mais aussi de matière des disques qui se désagrègent. Une poussière bien noire et marquante.

C'est vrai que généralement les pièces sont un peu plus volumineuses que celles d'un vélo ... ...

Buell-LN a écrit:Pour ma part, sauf si pluie, je polie dehors car dans l'atelier ça en fout partout sur un rayon de 2 mètres. Pas que de la projection de pâte mais aussi de matière des disques qui se désagrègent. Une poussière bien noire et marquante.

D'un autre côté, dans l'atelier, il suffit de passer un coup de balai/balayette pour nettoyer la saleté, qui va dans la poubelle, qui va à l'incinérateur... Dehors, ben la merde reste dehors dans la nature

j'ai entendu dire que les meuleuses devaient, par sécurité, projeter vers le sol, et donc tourner vers (les pieds de) l'opérateur...
comment vos polisseuses peuvent-elles salir le mur derrière elles ?

Peut-être parce que la pâte à polir colle au disque et est éjectée de façon aléatoire ?

Faut voir si ça en balance partout. En tous les cas, lunettes et masque ! Il y a 15 ans j'ai poli un guidon de vespa en alliage. J'ai eu un goût de métal sur la langue pendant une journée. Je pense pas que ce soit très bon pour la santé.

Non les projections ne sont pas violentes, mais la machine évacue à la fois les copleaux de disque et ce qu'elle arrache des pièces qu'on polit. Disons que ce qui est gênant c'est l'accumulation, mais ça augmente juste un peu la nécessité de faire du ménage dans l'atelier.