Vous allez certainement penser que la seule finalité de mes sorties c'est de faire la mise au point de mes vélos, mais faut avouer que je joue de malchance avec ce PEUGEOT Performance des années 90. Sur le pied d'atelier les vitesses fonctionnent mais dès qu'on est sur la route le levier refuse obstinément de fonctionner. J'ai effectué le rituel habituel WD 40 + sèche cheveux, mais comme ce n'est pas décisif j'ai décidé de faire une sortie pour actionner le manicraque (Dans le Nord, ça désigne un système mécanique en sous entendant que celui-çi vous fait des misères) Le temps est magnifique cet après midi, et j'ai décidé plutôt que de faire de la mécanique d'aller m'oxygèner.
J'ai glissé dans mon porte bidons le bidon T.A. Champion du monde dont je suis extrêmement fier car vous voue en doutez je n'ai jamais été champion du monde et je ne le serai probablement plus jamais, alors c'est le seul moyen de me la pèter... Les premiers kilomètres sont galère, puisque le dérailleur refuse tout service, et que je me demande si je ne fais pas tout simplement demi-tour pour aller enfourcher un autre vélo.
Enfin au bout de quelques kilomètres ça fonctionne (A peu près), et la chaine va se placer sur le troisième pignon, ce qui me convient car je dois mouliner.
Petite halte devant l'ex-magasin MOTOBECANE de SOMAIN. Il avait été repris il y a une dizaine d'années par un type qui n'avait pas la bosse du commerce et qui a vite fait péricliter l'affaire. Un vélociste de moins.
Sur la place de SOMAIN j'immortalise cette architecture quasi-stalinienne de la bourse du travail, aujourd'hui occupée par des syndicats. On voit sur le fronton un mineur et un travailleur, probablement un cheminot dans cette ville. J'habite le bassin minier, bassin qui s'étendait sur deux pays, la Belgique et la France, et qui en France débutait à VALENCIENNES pour aller jusqu'à LENS. Toute l'organisation sociale de la région reposait sur cette activité qui a perduré pendant un siècle, et dont on voit à tous les coins de rue des vestiges.
J'habite à quelques bornes de l'usine de cycles ORIGINE, et je décide d'aller voir de plus près. J'espère y trouver un show room avec une vitrine contenant quelques productions, mais hormis le sigle sur la facade et une vulgaire banderole façon TROCATHLON, rien à se mettre sous la dent. Je rentre sur le parking mais tout est fermé. Il faut montrer patte blanche visiblement.
A l'entrée d'ANICHE je photographie cette publicité peinte sur un mur pour SOLEXINE. Ces peintures disparaissent les unes après autres. Dans mon enfance elles balisaient la route qui nous amenait chez nos grands-parents, et on se repérait sur l'itinéraire grâce à elles.
La circulation est abondante et le partage de la route reste une notion floue pour les automobilistes. Je décide de prendre les routes de campagne, avant de retrouver SOMAIN et son immense centre de triage. Quand on a joué au train électrique, on est toujours captivé par ces lieux.
La fraicheur du soir commence à tomber. Je décide sur les derniers kilomètres d'essayer ma manette, qui refuse obstinément de fonctionner. Je rentre donc petit plateau-petit pignon. Au programme de demain séance de mécanique pour résoudre le problème.
J'ai glissé dans mon porte bidons le bidon T.A. Champion du monde dont je suis extrêmement fier car vous voue en doutez je n'ai jamais été champion du monde et je ne le serai probablement plus jamais, alors c'est le seul moyen de me la pèter... Les premiers kilomètres sont galère, puisque le dérailleur refuse tout service, et que je me demande si je ne fais pas tout simplement demi-tour pour aller enfourcher un autre vélo.
Enfin au bout de quelques kilomètres ça fonctionne (A peu près), et la chaine va se placer sur le troisième pignon, ce qui me convient car je dois mouliner.
Petite halte devant l'ex-magasin MOTOBECANE de SOMAIN. Il avait été repris il y a une dizaine d'années par un type qui n'avait pas la bosse du commerce et qui a vite fait péricliter l'affaire. Un vélociste de moins.
Sur la place de SOMAIN j'immortalise cette architecture quasi-stalinienne de la bourse du travail, aujourd'hui occupée par des syndicats. On voit sur le fronton un mineur et un travailleur, probablement un cheminot dans cette ville. J'habite le bassin minier, bassin qui s'étendait sur deux pays, la Belgique et la France, et qui en France débutait à VALENCIENNES pour aller jusqu'à LENS. Toute l'organisation sociale de la région reposait sur cette activité qui a perduré pendant un siècle, et dont on voit à tous les coins de rue des vestiges.
J'habite à quelques bornes de l'usine de cycles ORIGINE, et je décide d'aller voir de plus près. J'espère y trouver un show room avec une vitrine contenant quelques productions, mais hormis le sigle sur la facade et une vulgaire banderole façon TROCATHLON, rien à se mettre sous la dent. Je rentre sur le parking mais tout est fermé. Il faut montrer patte blanche visiblement.
A l'entrée d'ANICHE je photographie cette publicité peinte sur un mur pour SOLEXINE. Ces peintures disparaissent les unes après autres. Dans mon enfance elles balisaient la route qui nous amenait chez nos grands-parents, et on se repérait sur l'itinéraire grâce à elles.
La circulation est abondante et le partage de la route reste une notion floue pour les automobilistes. Je décide de prendre les routes de campagne, avant de retrouver SOMAIN et son immense centre de triage. Quand on a joué au train électrique, on est toujours captivé par ces lieux.
La fraicheur du soir commence à tomber. Je décide sur les derniers kilomètres d'essayer ma manette, qui refuse obstinément de fonctionner. Je rentre donc petit plateau-petit pignon. Au programme de demain séance de mécanique pour résoudre le problème.