Chères compagnes et chers compagnons de route...
Voici le programme et les informations utiles pour rouler la « La vieille compagnie en bicyclette » de dimanche 20 septembre 2020.
Pour ceux qui viendront en voiture l’adresse à mettre dans le GPS est : 13 rue Michel Bléré, 60260 Lamorlaye.
Pour ceux qui viendront en train (merci de le signaler) à partir de Paris Gare du Nord vous avez le TER qui part à 8h37 et arrive à Orry la ville-Coye la forêt à 8h55.
Je vous retrouverai à la descente et ensemble en vélo on se dirigera au Château de Lamorlaye distant de 5km.
Le départ devant le Château de Lamorlaye est prévu pour 9h30, on conseille de venir 10-15 minutes en avance.
Le programme prévoit une randonnée d’environ 40 km.
Le parcours a été raccourci pour pouvoir vous offrir une GRANDE surprise.
Vélos et tenues vintage souhaitables mais pas obligatoires.
Compte tenu des conditions sanitaires et en conséquence du nombre faible d’inscrits, des parcours de 15 ou 30 km sont également disponibles pour ceux qui voudront profiter calmement de la nature dans le Parc Naturel Régional de l’Oise avec leur famille.
Le but est de partager un moment ensemble, faire connaissance, le tout avec le sourire.
Attention : En raison de l’épidémie de COVID-19, nous vous invitons à apporter un masque qu’il faudra utiliser quand les distances de sécurité sont impossibles à respecter.
Le masque n’est pas obligatoire tant que vous roulez ou êtes sur le vélo.
Un peu d’histoire des étapes :
Château de Lamorlaye, le premier château en ce lieu avait vraisemblablement été fondé au XIIIe siècle et ruiné lors de la guerre de Cent Ans, mais il est réparé et entre dans la possession du Grand Condé, qui le revend à la famille Seroux. Il reste ensuite dans la famille jusqu'en 1838, en dépit de la Révolution, et Louis Seroux de Bienville, maire de Gouvieux, le reconstruit entièrement sous la Restauration après les dégradations commises par les Prussiens. L'ingénieur Alexandre Gérard rachète le château en 1838 et fait construire l'entrée actuelle. Claude Coin, proche de Napoléon III, lui succède en 1854 et fait appel au paysagiste Louis-Sulpice Varé pour la création du jardin anglais. À cette époque, le domaine représentait encore 87 ha. Il est racheté en 1872 par le comte Vigier, ami du duc d'Aumale.
Le « château de la Reine Blanche » (à votre gauche) et les étangs de Commelles, les étangs ont été créés au cours du XIIIe siècle par les moines de l’abbaye de Chaalis pour être utilisés comme viviers à poissons. Ils furent aménagés sur le cours de La Thève à l’endroit le plus resserré de la vallée, au cœur du massif forestier. Au XVIIIe siècle le petit château bâti au bord de l’Etang des Loges fut transformé en relais de chasse. Au XIXe siècle il sera baptisé « Château de la Reine Blanche ». Selon la légende, la reine Blanche de Castille y aurait résidé, mais rien ne prouve qu'elle y soit jamais venue. Dès le début de l’époque romantique ce site est fréquenté par des artistes, notamment Chateaubriand.
Château de Chantilly et Grands Ecuries, Le Domaine de Chantilly est l’œuvre d’un homme au destin exceptionnel : Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897), cinquième fils de la reine Marie-Amélie et du roi Louis-Philippe, dernier roi des Français. En 1830, le duc d’Aumale, alors âgé de huit ans, hérite du Domaine de Chantilly et de l’immense fortune de son parrain Louis-Henri-Joseph de Bourbon, dernier prince de Condé. Il fait ses premières armes dès 1840 en Algérie, s’illustre en mai 1843 lors de la prise de la Smalah d’Abd el Kader et devient gouverneur général de l’Algérie en 1847. Exilé de 1848 à 1871 à Twickenham, près de Londres. Considéré comme le plus grand collectionneur de son temps, le duc d’Aumale entouré de conseillers compétents constitue une fabuleuse collection de livres précieux, de tableaux et d’objets d’art dont il projette d'enrichir le domaine familial de Chantilly dès son retour en France. A son retour en 1871, veuf et ayant perdu ses deux fils de 18 et 21 ans, il fait reconstruire le "grand château" (qui avait été détruit en 1799 pendant la Révolution) par l’architecte Honoré Daumet de 1875 à 1885, afin d’y exposer ses précieuses collections. Puis il entame une carrière politique en devenant député de l’Oise en 1871 et entre à l’Institut de France comme membre de l’Académie française, de l’Académie des Beaux-Arts, de l’Académie des Sciences morales et Politiques. Sans descendants directs, il lègue le domaine de Chantilly et ses précieuses collections en 1886 à l’Institut de France.
Eglise Sainte-Geneviève de Gouvieux et marché du dimanche, c’est une église que derrière sa façade de style classique et ses murs en grande partie repris au XVIIIe siècle, se cache un édifice de style gothique. Edifice très composite qui remonte pour ses parties les plus anciennes aux environs de 1200. La mauvaise qualité du terrain sur lequel il est bâti a entraîné de nombreuses consolidations et reprises.
Abbaye de Royaumont, elle est construite entre 1228 et 1235 sous l'égide de Saint Louis, et est alors une des plus importantes abbayes de France. Elle demeure abbaye cistercienne jusqu'à la Révolution française, elle est vendue comme bien national et devient un site industriel textile. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1864, jusqu'aux lois Combes en 1905. L'abbaye est alors rachetée par Jules Goüin, et son petit-fils Henry, industriel et mélomane, en ouvre les portes aux artistes, y organise des concerts et en fait un lieu de création musicale et culturelle.
Retour prévu au Château de Lamorlaye pour 13h. Boisson rafraichissante offerte.
A bientôt