Le fémur féminin

Bonjour,

En feuilletant d'anciens numéros du "Cycle", je suis tombé sur cet article qui est un argument de poids pour inciter ces dames à nous démontrer leurs qualités sur une bicyclette , pour autant que la position soit bonne ...




Extrait de l'Officiel du Cycle n°106 de novembre 1984.
Cela peut aussi être utile aux hommes qui ont du mal à régler leur recul de selle.

Ca nous fait une belle jambe !

Blague à part le cyclisme féminin n'a jamais été populaire sauf depuis une vingtaine d'années. Le premier championnat du monde féminin a eu lieu en 1958 à REIMS, alors que les garçons s'affrontaient déjà depuis un demi-siècle.
Le cyclisme s'internationalise et aux Etats Unis on voit beaucoup de cyclistes féminines. La dernière vainqueuse (Néologisme audacieux) de PARIS ROUBAIX est canadienne, et dans le peloton on voit jusqu'à une sud-africaine.
En France on a la vétérane Jeannie LONGO qui à 65 piges court encore et on a eu Laurence LEBOUCHER, deux figures du cyclisme mondial.
Plus loin Geneviève GAMBILLON deux fois championne du monde et Lily HERSE plusieurs fois championne de France avec quelques accessits aux mondiaux.
Maintenant il existe un tour de France féminin, ce qui garantit une meilleure exposition à notre sport. Tous les ans je vais à DENAIN assister au départ du PARIS ROUBAIX FEMININ et les filles sont plus sympas et plus accessibles que les coureurs masculins.
N'oublions par Pauline FERRAND PREVOT, issue d'une famille de cycliste qui a déjà trusté plusieurs titre mondiaux en VTT.

Merci Robur pour ces rappels salutaires ...

Moi qui suis plus porté sur le cyclisme contemplatif que sur la performance j'observe en outre un autre phénomène : La jeune génération pédalante est très largement féminine.
Une anecdote amusante, j'ai appris très récemment que les filles de deux copains qui se sont cotoyés il y a des années mais qui ne font pas de vélo, s'y sont mises spontanément chacune de leur côté . De respectivement 21 et 19 ans, l'une habite le fin fond de la Creuse et n'hésite pas à parcourir des distances à 3 chiffres dans la journée, voire à bivouaquer si le but est plus lointain, et l'autre, étudiante en médecine, s'est attaquée pendant les vacances aux cols du Massif Central, avec un infâme VTT de supermarché, puis avec un vélo de récup. un peu plus qualitatif . Il faut qu'à la première occasion je leur organise un "stage", une semaine de découverte de tous les aspects de la randonnée cycliste pour leur donner envie d'aller plus loin...

Autre anecdote, mardi dernier, après avoir accompagné pendant 35 bornes un copain cycliste qui montait vers le nord, je suis revenu en suivant la Scandibérique où j'ai rencontré une cycliste d'une trentaine d'années qui "décompressait" d'un métier prenant au moyen de quelques jours en cyclocamping. On a roulé toute l'après-midi de concert et ça s'est fini devant une bonne bière au "Bar de la Marine" à  Cepoy, qui pour la petite histoire était le QG du cascadeur Rémy Julienne, qui à 90 ans, continuait à aller presque tous les jours à Montargis à vélo .
Cette cycliste, contaminée par la grâce de parents cyclotouristes, sportive depuis son enfance, trouve que les jeunes garçons n'ont souvent "pas le goût de l'effort" .
Et je partage assez cet avis : les filles se cherchent moins d'excuses pour "glander" et hésitent moins à se lancer des des activités physiques. Quand on voit la proportions de filles dans les centres équestres (et qui ne sont pas là que pour le glamour) à manipuler paille et fumier la fourche à la main, on ne peut s'empêcher de penser à Louis Aragon qui déclarait que "la femme est l'avenir de l'homme" ...

Faux ! L’avenir de l’homme c’est le singe !