Fourches Vintage Sécurité

Bonsoir à tous!

Je restaure actuellement un Peugeot PX10 de 1974. Après moultes lectures, j'ai appris que les Peugeot de ces années là étaient équipés d'un insert en cornouiller au niveau du pivot de fourche. Sa raison d'être étant apparemment d'éviter la chute du cycliste en cas de rupture brutale dudit pivot.

La question qui me vient alors à l'esprit est quid de la sécurité de ces anciennes fourches? S'agit-il d'une mesure de sécurité simplement pour rassurer le cycliste d'antan ou bien est-ce un élément indispensable fondé sur un risque de rupture avéré ? Dans ce dernier cas, quelles seraient les solutions ? (Mon vélo étant dépourvu d'un tel renfort malheureusement !)

Je vous remercie d'avance pour vos opinions éclairées !

NB: si la rubrique n'est pas la bonne, mes plus plates excuses.
Flash-78

Il y a des manches d'outils ( marteau.. ) en cornouiller, on en trouve des neufs, un menuisier pourrait t'en tourner un ( environ 10cm ).
Il y en a en buis aussi c'est costaud.
En frêne ? manche à balais...
En micocoulier... ?
Faudrait demander à un menuisier.

Vu les réactions déchaînées au sujet du bout de bois dans le pivot, on peut conclure que c'est un peu désuet comme pratique.
Un cornouiller en carbone serait peut être plus branché.
Aujourd'hui il vaut mieux avoir un GPS pour sa sécurité
Autre temps autre mœurs ... même les réflecteurs de roues ça se fait plus.

Effectivement !
Question bonus concernant la fourche, en démontant la couronne inférieure du JDD j'ai marqué la fourche (voir ci-dessous).
Cela présente-il un risque de propagation de fissure ou c'est anodin? Merci

https://i.servimg.com/u/f41/20/53/29/54/pxl_2011.jpg

Tu as marqué où exactement ?

Touche du bois.
Ça a pas l'air méchant

Ici:

Cette marque ressemble à une simple rayure, peut-être issue d'une pose indélicate de la demi-cuvette fixe.

Quand le tube casse c'est au plus fin...là ce n'est pas le cas.

Pour le renfort en cornouille, c'était mis en oeuvre sur les vélos qui roulaient beaucoup et peut-être chez les pros ou les cyclos.

C'est une sécurité de le faire sur des cadres plutôt ordinaires (j'ai pété une fourche sur mon GITANE course en DURIFORT ( de l'entrée de gamme) et aussi sur un VTT STARWAY (des années 86 il me semble)

Tu as aussi l'ACACIA (ou ROBINIER...faux acacia) qui est un bois très solide

Merci pour vos retours !
Je vais me rapprocher d'un menuisier pour voir ce qui peut se faire.

le bonjour; si tu tiens a avoir un petit bout de bois en cornouiller  peugeot, je t'en propose un. 

Personnellement je n' ai jamais vu ni entendu parler d une rupture de fourche spontanée. Je pense que le seul cas où c est susceptible de se produire c est en cas de choc violent contre un trottoir ou un obstacle.
Dans ce cas le morceau de bois permet que le pivot et la tête de fourche ne se désolidarisent pas, mais ce n'est pas une assurance absolue et surtout le vélo est quand même inutilisable. Je pense que l intérêt est limité, et relève plus de la croyance de nos jours où les routes sont en bien meilleur état qu il y a 30 ans.. TV

ah! si le catalogue dit "cornouiller", il faut "cornouiller".  et l'ami prosper junior, insistera sur la prudence a adopter avec un peugeot.
 perso, je brase un renfort a l'intérieur du tube de la fourche.
  je me sens obligé de terminer en signalant que je déconne hein!

Robur a écrit:Personnellement je n' ai jamais vu ni entendu parler d une rupture de fourche spontanée. Je pense que le seul cas où c est susceptible de se produire c est en cas de choc violent contre un trottoir ou un obstacle.

Ben Robur ça m'est arrivé 2 fois

Sur le GITANE ce fut cocasse, voire très drôle (ça mériterait un récit) et j'ai rien eu la fourche a cassé en haut des fourreaux en sortie de virage en ville.....

Sur le STARWAY , ce fut dans un chemin de vigne, à la sortie d'une bonne "spéciale" bien pentue....Là j'ai fini la gueule en sang avec l'arcade qui pissait....et à faire du stop avec le vélo en kit sous le bras et j'ai eu une bonne et belle fée qui m'a embarqué jusqu'à chez moi...encore merci à Elle .

Faut dire que je ne ménage pas mes vélos et que j'ai tendance à les "rincer"

Xmachine a écrit:ah! si le catalogue dit "cornouiller", il faut "cornouiller".  et l'ami prosper junior, insistera sur la prudence a adopter avec un peugeot.
 !

Chez Peugeot ils avaient peut être des ingénieurs ... et des machines de torture de cadre et fourche ... essais de fatigue, de rupture. Ils en ont conclu qu'il fallait un cornouiller.
Ou alors ils ont mis le machin dans le trou pour respecter les vieilles croyances cyclistes ... ou alors ça pouvait éviter la gamelle dans certains cas ( rares ).
Sur mon Tendil des années ~50 pas moyen de cornouilléter correctement, y a le clou de la tête de fourche.

Merci à tous pour les infos!
Je vais terminer de remonter le vélo et réfléchir à cette histoire renfort. Affaire à suivre...

Le bois de cornouillier est autant une habitude qu'une légende urbaine. Je l'ai vu sur un certain nombre de vélos des années 60/70. Après il disparaît. Le but étant que le pivot ne se désolidarise pas de la tête de fourche. Sur un cadre correctement brasé il n'y a pas de raison que ça lâche en utilisation normale. Si lors d'une chute les deux font route séparée avoir ou pas de la chance sera plus important qu'avoir ou pas un petit morceau fibreux.
Après certaines mauvaises langues pourront argumenter qu'un Peugeot a besoin d'un peu d'aide pour ne pas se disloquer la pénurie de baguettes de brasage était courante en Franche Comté

Véloce34 a écrit:....Là j'ai fini la gueule en sang avec l'arcade qui pissait....

Si un simple bout de bois peut donner cinq secondes de plus pour freiner et éviter de se refaire la devanture façon gravel ... ça vaut le coup.

Xmachine a écrit:(...)  et l'ami prosper junior, insistera sur la prudence a adopter avec un peugeot.
(...)  je me sens obligé de terminer en signalant que je déconne hein!

Stef18 a écrit:Après certaines mauvaises langues pourront argumenter qu'un Peugeot a besoin d'un peu d'aide pour ne pas se disloquer la pénurie de baguettes de brasage était courante en Franche Comté

J'ai rien dit, hein   ... (pour une fois   )

Robur a écrit:Personnellement je n' ai jamais vu ni entendu parler d une rupture de fourche spontanée. Je pense que le seul cas où c est susceptible de se produire c est en cas de choc violent contre un trottoir ou un obstacle.

J'en ai parlé avec mon paternel, qui a connu les temps héroïques, et s'il a vu quelques fourches abîmées en cyclo-cross, sur la route il se souvient d'un gars qui a cassé un fourreau de sa fourche et a de ce fait balayé tout ce qu'il y avait de peloton derrière lui (aïe !).
Le cornouiller n'avait servi à rien par contre.

Cette fourche devait avoir une faiblesse quelque part, ou la route était vraiment mauvaise, où il y avait eu une chute auparavant... Bref, c'était il y a cinquante ans et plus.

Après réflexion, la méthode la moins chère et plus safe serait peut-être de découper une vieille potence diamètre 22mm, de l'enfoncer dans le pivot par le bas et de la bloquer en perçant 2 trous pour l'axe de l'étrier de frein.

A tester un weekend !

Les ruptures impliquant une séparation pivot tête sont rarissimes. Pourquoi s'embêter ? À part semer la suspicion et la peur cela ne sert à rien

..la seule sécurité pour pallier la rupture de la tete de fourche, c'est le casque intégral. 
 sur la tete du cycliste hein, pas sur la tete de fourche (par ce que sinon, ça sert a rien).

Bonsoir,

La restauration du vélo avance et s'approche de la fin (enfin je l'espère ! )
Après montage de l'étrier de frein à l'avant, j'ai remarqué une discontinuité entre le pivot et le té de la fourche.
Notamment au niveau de la partie supérieure droite sur la photo ci-dessous.
Selon vous, s'agit il d'un défaut de peinture ou bien d'un problème structurel ? Merci pour vos opinions éclairées !

Pour moi rien d'anormal, sans doute que la peinture est moins soignée dans les endroits cachés.