frob Lun 11 Avr 2022 - 19:38
C'est une excellente question. Je me pose encore la même. Sur les distances qui nécessitent des courses, je me trimbale un truc à deux balles qui ne tiendrait même pas 10 secondes face à une pince. J'attache le vélo le plus près possible de l'entrée. Je mets les vitesses sur le plus gros rapport. Et je me dépèche. ^^
Il m'est arrivé de me voir proposer de l'aide. "Allez-y tranquillement faire vos courses, je garde un oeil dessus". Anecdote croustillante: depuis janvier, des manouches occupent un bout de parking de mon commerce de tous les jours. Me voyant galérer avec ce U de misère, un vieux me tappe la discutte. On parle vélo, caravanes, flics et français. Il me propose de poser mon vélo entre ses caravanes. Regard espiègle. Depuis, on fait comme ça.
Sur les petites distances, c'est relou. Je ne laisse pour ainsi dire plus de vélo dehors à moins de l'attacher dans tous les sens. Mais demeure ma hantise de la dégradation.
jjj a écrit:Et l’avantage de nos vélos pas modernes, dans ce genre de situation, est qu’ils n’attisent pas spécialement la tentation ;)
Il y a un truc, là, oui. Impression très subjective & anecdotique, mais on dirrait que ce qui part en premier, ce sont les ... comment dire ... les vélos qu'on trouve dans le commerce. Entre le VTmachin d4 et le colnago d'antan, c'est le VTmachin qui part en premier. Ou le graveule. Dès que ça fait un peu ancien, on touche moins. Peut-être que les manettes au cadre, pneux fins et grandes flasques sont le meilleur anti-vol, finalement ;D Juste après le lien social.