Stef18 Mer 20 Oct - 20:43
Le poids est secondaire. Pour plusieurs raisons. La première est où est le poids. Le plus intéressant est de gagner le poids sur les masses en mouvement à la périphérie. En clair sur les jantes. J'ai un jour craqué sur des jantes ultra légères chaussées de boyaux coton. Un plaisir à relancer en course sur de petits tours avec beaucoup de relances. Mais au bout de 5 courses j'ai passé les oeillets à travers la jante arrière. À l'époque je pesais 61 kg pour 1,69m.
Autre exemple de roues m'ayant laissé un très bon souvenir, les Campagnolo Hyperon. Très réactives et ultra légères.
Mais parce qu'il y a un mais ces roues à jantes très légères n'ont que très peu d'inertie. Il faut constamment les relancer. Pour une pratique plus apaisée elles se montrent usantes.
À l'opposé les jantes à profil haut, lourdes en périphérie permettent de maintenir un train régulier en relançant moins.
Et ces roues modernes sont plus légères que les roues utilisées dans les années 90,en 32 trous.
Je reste néanmoins persuadé que comme dans beaucoup de cas la mesure doit être de mise. Une paire montée à partir de moyeux Dura ace ou Campa Record, de jantes Mavic open ou Ambrosio excellence et de rayons retreints sera polyvalente, agréable à rouler avec un "toucher de route " incomparable, ni trop mou ni trop raide.